La vie est parsemée d'embûches... I- Bill -I

C’était une journée bien maussade. Le mois de novembre venait de commencer et le temps était vraiment horrible : gros nuages noires, pluies torrentielles et en plus de ça, le froid. Les températures avaient chuté jusqu’à 2°C, obligeant ainsi les habitants de la ville à sortir leurs vêtements chauds. Ce temps n’encourageait pas non plus les étudiants et les travailleurs à se lever pour se diriger vers leur bâtiment respectif. Parmi ces gens -plus particulièrement parmi les étudiants-, il y avait Tom. Le jeune dreadé était complètement démotivé depuis un moment déjà. La raison ? Malgré une grande conversation avec son jumeau, ce dernier avait complètement oublié qu’il existait. Ils ne passaient plus de temps comme avant, se croisant simplement de temps en temps au lycée. Rien de plus. Ils ne se voyaient plus en dehors pour la simple et bonne raison que Bill avait trouvé quelqu’un de plus important que son double... à première vue. Johannes par ci, Johannes par là... Quand les jumeaux se voyaient -ce qui était très, très rares-, il n’y en avait que pour le châtain. L’androgyne n’avait plus que son prénom en tête et tapait largement sur le système de son reflet avec ça.
En bref, cela faisait plusieurs semaines que Tom se sentait mal. Son frère étant tout ce qui comptait dans sa vie, il y avait de quoi être déprimé. Et à force, il avait cherché des solutions. C’est en mettant un peu d’ordre dans sa maison que l’aîné des Kaulitz avait retrouvé une lettre en provenance de Berlin. Une lettre annonçant que le blond avait été accepté dans la haute école de musique de la ville, une des plus prestigieuses dans le domaine enseigné. Bien entendu, Tom n’y avait pas prêté attention. Il n’avait pas voulu y entrer pour la simple et bonne raison qu’il ne voulait pas être séparé une nouvelle fois de son frère. Mais maintenant, tout avait changé. Maintenant que Bill avait d’autres chats a fouetté, son aîné de dis minutes pouvait très bien penser à lui. Enfin penser à lui... plutôt penser à son avenir. Car au fond de lui, ce n’est vraiment pas l’envie de partir qui le pousse. Il ne veut pas se sentir loin de son frère. Mais comme ce dernier avait l’air de ne plus vouloir passer du temps avec Tom, le blond prit la ferme décision d’écouter sa mère. Après une longue et pénible réflexion, il avait contacté l’école de Berlin afin de savoir si une inscription définitive pouvait avoir lieu d’être. La réponse fut positive.

L’avion en direction de l’Allemagne décollait ce soir à 20h14. Le dreadé s’empressa donc de sortir de la salle de son dernier cours lorsque la sonnerie de fin de journée retentit. Il descendit les escaliers à la vitesse grand V afin de se rendre vers son casier. Là, il prit toutes ses affaires afin de vider la « boîte ». Il ôta le cadenas et se dirigea vers la sortie du bâtiment afin d’affronter la pluie. Remontant sa capuche sur sa casquette, il marcha don sous les torrents d’eau qui tombaient du ciel, jusqu’à arriver chez lui, détrempé. Une fois entré, il monta rapidement à l’étage et prit une douche très vite. Il s’habilla avec des vêtements propres et s’occupa de terminer ses valises.
Il avait déjà commencé à préparer ses affaires la veille, mais il était loin d’avoir finit. Monsieur Kaulitz ne voulait pas tout prendre à Berlin -étant donné qu’il avait l’intention de rentrer à Lies une fois ses années d’études terminées-, du coup, il lui fallait du temps afin de faire le tris de ses affaires en choisissant ce qu’il voulait prendre ou laisser ici.
Quand ses bagages furent enfin prêtes, Kaulitz les descendit toutes au rez-de-chaussée. Il regarda l’heure sur son téléphone : il avait encore une heure devant lui avant de partir pour l’aéroport. Il devrait donc trouver comment s’occuper. Il remonta donc dans sa chambre et vérifia s’il n’avait rien oublié. Tout était en ordre. Il s’assit donc sur son lit et regarda sa chambre, le cœur lourd. Dans le fond, il ne voulait pas partir. Mais c’était surement la meilleure chose à faire...
Au hasard, ses yeux se plantèrent sur la seule photo encadrée qui régnait sur sa table de nuit. Une photo de son jumeau et lui. Une très belle photo qui avait été prise en été, dans le parc. Les deux Kaulitz étaient souriant, heureux. Ils s’aimaient comme de vrais frères, c’était flagrant. Malheureusement, ce temps semblait être révolu.
En voyant ce cliché, Tom sortit son portable de sa poche. Il hésitait maintenant à appeler Bill. Il faut dire qu’il ne lui avait même pas parler de son départ, étant donné qu’il ne le voyait presque plus. Il avait bien tenté de le prendre à part un moment afin de lui annoncer la nouvelle, mais le brun avait d’autres choses en tête, s’excusant auprès de son frère comme quoi il n’avait pas le temps. Par contre, le cadet des Kaulitz avait bien le temps de fricoter avec son Johannes...

Le dreadé était prêt à appuyer sur le téléphone vert maintenant que son curseur avait été déplacé sur le contact nommé « Billou ». Mais la sonnerie de la porte retentit, ce qui le coupa dans son élan. Il ferma donc le menu, rangea son portable dans sa poche après avoir verrouillé le clavier et descendit dans l’entrée afin d’ouvrir la porte.

Tom ne s’attendait vraiment, mais alors vraiment pas à trouver son jumeau derrière la porte. Est-ce donc utile de dire sa réaction quand il l’aperçut sur le palier une fois la porte d’entrée ouverte ? C’est bien simple, ses yeux s’exorbitèrent par surprise et son cœur buta violemment contre sa paroi de chair avant de se crisper d’une façon horriblement douloureuse. Cela aurait pu faire plaisir au blond de voir son frère, mais non. Il était surement la dernière personne qu’il voulait voir en ce moment même, au moment où il s’apprêtait à quitter la ville pour plusieurs années d’études. Malgré tout, le grand frère du faire un effort et au moins saluer son cadet. Mais sa voix se fit étrange. Quelque peu froide, mal assurée, il y avait de quoi mettre la puce à l’oreille de son reflet.

-Salut...

En temps normal, Tom aurait sauté au cou de son frère. Mais comme dit précédemment, il était loin de vouloir le voir en ce moment.
Gardant sa main crispée sur la poignée, le jeune allemand appuya son avant bras libre sur l’encadrement de la porte, dans le but de dissimuler la vue de son frère. Il ne voulait pas qu’il découvre seul ses valises et comprennent que son grand frère allait partir pour ensuite lui poser une multitude de questions. Non, Tom n’était pas d’humeur.
Le dreadé se concentra au maximum afin de faire un effort pour ne pas paraître froid. Mais c’était loin d’être évident et surtout loin de fonctionner. Il en voulait tellement à Bill de toujours faire passer son copain avant lui qu’il lui était difficile de se montrer compréhensif et patient surtout. Si Bill tentait une seule fois de se justifier, Tom risquait bel et bien de péter les plombs. De toute manière, il ne lui restait qu’une heure avant de devoir partir en direction de l’aéroport. Il pouvait surement tenir ces soixante minutes en restant calme... quoi que...

-Qu’est-c’que tu veux ? Ton chéri t’as lâché la grappe pour une soirée ?

C’était mal barré. Tom se montrait déjà désagréable.
Oh et puis tant pis. Il allait partir de toute manière, alors tant qu’à faire, cela ne servait à rien de dissimuler la vérité à son cadet. Il leva donc les yeux au ciel et finit par lâcher la porte, tournant les talons dans le but de se diriger vers le salon, mains dans les poches. Il marmonna tout de même un « Entre » à l’égard de son jumeau, au cas où ce dernier avait envie de lui dire quelque chose. Tom n’avait plus rien à perdre de toute manière...
Oui, Tom était un garçon capricieux, jaloux, possessif, ... tout ce que vous voulez. Mais admettons le, Bill l’avait vraiment laissé tomber depuis un certain temps. Alors comment le blond pouvait-il réagir ? Son frère était tout ce qui lui importait. Alors forcément, si ce dernier le mettait de côté, il y avait de quoi lu briser le cœur et le rendre de très mauvaise humeur, et donc désagréable.

-J’ai pas envie de rentrer… J’voulais parler calmement mais apparemment ça t’dis rien. Je sais que c’est Johannes le problème. Tu voulais pas que j’sois heureux ? Que j’trouve quelqu’un qui m’aime vraiment ? Tu as tellement détesté mes ex, tu vas faire pareil avec lui ?

Ces quelques paroles eurent pour effet de stopper net la démarche énervée de Tom. S’arrêtant brusquement, il se sentit bouillir de rage et fut obligé de serrer ses poings pour se calmer un minimum. Toutes ces questions... les réponses étaient pourtant évidentes. Oui, il voulait tout le bonheur du monde pour Bill. Oui, il voulait qu’il trouve une personne faite pour lui, qui saura l’aimer. Non, il ne va pas détester Johannes pour la simple et bonne raison qu’il lui a déjà parlé et qu’il sait pertinemment c’est un mec tout ce qu’il y a des plus gentils.
Mais bon Dieu, est-ce difficile pour Bill de voir au delà de sa petite bulle de bonheur amoureuse ? À première vue oui.... il met directement la faute sur le dos du blond, indirectement bien sur, sans se remettre en question lui-même. As-t-il réfléchit au moins une fois afin d’ouvrir les yeux sur la vérité ? À première vue non. Il n’a pas vraiment l’air d’avoir remarqué qu’il délaissait complètement son jumeau. La preuve, cela devait bien faire plusieurs longues semaines qu’ils ne s’étaient pas retrouvés juste les deux comme maintenant. Et après cela, Bill ose encore croire que le problème est simplement l’extrême possessivité de son aîné ? Oui, Tom est un garçon très jaloux et très, voire trop, possessif envers son reflet. Mais il partage sans problème. Dans le fond, il est extrêmement heureux que son jumeau aie enfin trouvé le bonheur. Ce qu’il lui reproche est simplement de ne plus voir que Johannes depuis une trop longue période, oubliant l’existence de son frère jumeau, en quelque sorte.

Tom savait très bien que son frère n’allait pas bien. Déjà, il l’avait perçu dans sa voix. Mais en plus, il le sentait. Il ressentait tout ce que son frère ressentait, et inversement. Les deux jumeaux étaient liés par un fil inexplicable, le fil qui a été créé à l’instant même où leurs parents les avait « confectionné ». Et ce lien était inexplicable. Même à des kilomètres de distance, les deux frères pourraient vous affirmer comment va leur reflet. C’était simplement incroyable.
En bref, Tom sentait très bien que son cadet avait très mal perçu son comportement et sa façon de parler. Il était donc inutile pour le blond de tourner le couteau dans la plaie. Il souffla donc calmement afin d’apaiser ses nerfs au maximum, puis il se retourna. Il remarqua malheureusement que Bill n’était plus dans l’entrée, s’étant déjà dirigé vers la cage de l’ascenseur.

*Bordel, ça commence à bien faire !*

Tom râla intérieurement et finit par retourner vers la porte d’entrée qui était restée ouverte. Il reposa sa main sur la poignée de cette dernière et ré-appuya son avant-bras contre l’encadrement de la porte. Il inspira longuement et tenta de parler d’une manière calme et posée. Sa voix, cependant, n’annonçait rien de positif.

-J’m’en vais Bill. Je quitte la ville...

Et une fois encore, Tom ressentit exactement la même chose que son frère. Le cœur de ce dernier se mit à accélérer après avoir violemment bondit dans sa cage thoracique. L’organe vital du dreadé exécuta exactement les mêmes « faits et gestes ».

-J’m’en suis douté. J’vais pas te retenir Tom. Je sais que tu voulais passer du temps avec moi, et je sais aussi que j’suis souvent avec Johannes. Alors j’vais pas te retenir parce que tu es convaincu que ça changera pas, même si j’te demande de rester ici.

Des paroles pour ne rien dire. C’est ce que cela signifiait pour Tom. Il savait... il se rendait compte qu’il « était souvent avec Johannes ». Seulement souvent ? Le blond dirait plutôt tout le temps. Et pour lui. C’était du n’importe quoi. Si son frère s’en rendait compte, mais alors pourquoi n’avait-il pas fait en sorte que cela change? Tom n’y comprenait plus rien et il le fit bien entendre par un soupir long et pénible.
Lorsque Bill revint vers lui pour l’embrasser doucement au coin des lèvres, puis sur la joue, tout ceci n’eut que pour effet de casser le cœur du dreadé plus qu’il ne l’était déjà. Le « Je t’aime » de son jumeau finit ensuite par l’achever, si bien qu’il ne répondit rien. Pas un geste, pas un mot. Il laissa son frère repartir vers l’ascenseur sans oser bouger. Il était tétanisé par la douleur morale.
Ses yeux le suivirent dans ses moindres gestes, ses moindres pas. Puis sa cervelle se mit à réfléchir à la vitesse grand V. Il pouvait encore rester à Lies, ne pas partir pour Berlin. Mais comme l’avait si bien dit Bill, il était malheureusement convaincu que rien ne changera, que leur amour fraternel autrefois si fort était réduit à néant.
Heureusement pour Tom, la peine remplaça rapidement la colère. Oui je dis bien heureusement. Les larmes lui montèrent même très vite aux yeux tellement il s’en voulait de partir. Mais il ne pouvait plus retourner en arrière. En réalité, s’il partait, c’était surtout pour foutre la paix à son reflet et le laisser vivre pleinement sa relation avec son copain. Et oui, même indirectement, Tom agissait une nouvelle fois pour son jumeau.
L’ascenseur mettait du temps à venir, en effet. Il devait une fois de plus être bloqué, cela arrivait très souvent. Tom eut donc le temps de réfléchir quelque chose de correcte à dire ou à faire. Il opta plutôt pour la solution orale et ses mots vinrent très vite pour sortir, tremblants, de sa bouche.

-Ich halt mich wach für dich. Wir schaffens nicht beide - Du weisst es nicht. Ich geb mich jetzt für Dich auf. Mein letzter Wille hilft Dir raus bevor das Meer unter mir zerbricht. Ich glaub an Dich.

Bill reconnaitra très facilement ces phrases. Elles venaient d’eux, d’une des nombreuses chanson qu’ils avaient composées ensemble, le blond à la guitare et le brun aux paroles. Donc oui, Bill allait reconnaître cette chanson, Heilig. Et disons que les termes étaient assez appropriés à ce que voulait dire Tom.
Baissant la tête de sorte à se concentrer pour ravaler ses larmes, le bond tenta d’ajouter quelque chose, parlant du mieux qu’il pouvait.

-C’est fini Bill... tu te rends pas compte mais tu m’as achevé. Ça fait des semaines qu’on a pas passé plus de cinq minutes ensemble. Ça a toujours été « Désolé, j’dois aller voir Johannes. » Et moi ? ... T’as pensé à moi ? Je t’aime bordel ! Essaye de te rappeler que j’existe aussi... Si j’pars.. c’est pour toi que j’le fais. J’me tire d’ici, comme ça tu pourras vivre ta relation avec Jo’ pleinement sans te soucier de moi...

C’était dit, Tom n’avait rien d’autre à ajouter. Du moins, rien d’utile.
Au bord des larmes, il se mordit fortement la lèvres inférieure et finit par redresser sa tête pour retourner à l’intérieure tout en fermant la porte. Il était persuadé que Bill allait le laisser partir comme ça, sans rien dire. Il n’’aurait pas le courage de revenir. Une fois de plus, le dreadé se retrouverait seul.

Une fois entré à l’intérieure, Tom s’appuya contre la porte en bois qui séparait son appartement de l’allée. Il était anéanti, c’était bien le mot. En fermant sa porte ainsi, il avait terminé d’écrire son histoire avec Bill. Il en était persuadé. Pourquoi ? Parce qu’il connaissait son frère par cœur et savait que jamais il ne trouverait le courage de venir avouer son tort et s’excuser. Jamais. Et le dreadé, de son côté, ne fera rien pour y remédier. Ça lui fait mal, très mal... mais il faut bien que Bill apprenne à faire le premier pas à son tour.
Il fallut très peu de temps avant que le portable de Tom se mit à vibrer au fon de sa poche. Il l’en tira tout en se repoussant de la porte, et se mit à marcher jusqu’à son salon tout en lisant le sms que venait de lui envoyer son cadet.

Code:

 J’vois pas pourquoi tu pars pour moi, j’t’ai jamais demandé d’le faire. Ca rime à rien. Et tu ne me gêne absolument pas alors arrête de dire des choses aussi insignifiantes. Fais c’que tu veux maintenant…j’voulais juste passer un peu de temps avec toi mais tant pis.

Le blond se laissa lourdement tomber sur le canapé, soupirant de plus belle. Gardant son téléphone en main, il ferma les yeux et tenta de se calmer. Il y avait tant de sentiments qui se disputaient en lui même. Il était énervé et triste à la fois. Il était complètement mort de l’intérieure. Plus rien n’avait d’importance maintenant qu’il avait perdu son petit frère. Il fallait se rendre à l’évidence, c’était bel et bien terminé.
Prenant son courage à deux mains, Tom s’empressa de répondre à cet être si cher à son cœur. Sa rage prit le dessus bien entendu, il se fit donc un peu cru dans ses mots. Mais au moins, le brun saurait ce que pense son aîné.

Code:

Oui j’fais c’que j’veux tu as raison. De toute manière, tu t’en fous non ? Si j’pars, y aura ton Johannes pour te consoler. Oui j’suis jaloux, je te l’accorde. Mais je partage sans problème. J’suis super heureux pour vous... mais si c’est pour que tu le fasses toujours passer devant moi et qu’on ne passe plus un instant ensemble, j’préfère encore me casser et ne plus jamais te voir. Regarde la vérité en face Bill... tout a changé depuis qu’on a été séparés. J’suis plus l’même et toi non plus. Tu m’as reproché de ne plus te parler comme avant... moi je te reproche de m’avoir littéralement remplacé. Depuis que Jo’ est entré dans ta vie, j’ai plus l’impression d’exister. Enfin, j’m’étale pas. De toute manière, je sais que t’auras jamais le courage de revenir me voir pour t’excuser. Alors je te dis adieu.

Le message tapé, le blond le relut très rapidement et finit par l’envoyer. Il reçut l’accusé de réception quelques courtes secondes plus tard.
Maintenant que ses « adieux » avaient été fait à son cadet, Tom pouvait partir. Bien qu’il soit en avance ce n’était pas grave. Il préférait se tourner les pouces à l’aéroport plutôt que de se torturer l’esprit dans son appartement. Il se leva donc, alla dans l’entrée et enfila sa veste avant de saisir tous ses bagages et de sortir de chez lui. Fermant sa porte à clé, il finit par descendre par les escaliers, ce qui se montra dure. Puis une fois en bas, il affronta la pluie en marchant jusqu’à l’aéroport, le cœur horriblement lourd et serré.