Beautiful Lies
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 Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?

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Bill Kaulitz
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Bill Kaulitz


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MessageSujet: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptyVen 26 Mar - 18:43

    Un an… une foutue année que Bill n’avait pas revu Johannes. A vrai dire, tous les deux vivaient une histoire parfaite jusqu’à ce que ça pose un problème à Tom. Ce dernier aimait beaucoup trop son frère pour le laisser filer tranquillement vers une idylle qui les séparerait… Et au fond, il avait raison, et l’androgyne le savait. Car oui, depuis quelques temps, il ne passait plus de temps avec son jumeau, ne l’appelait plus et ne lui demandait plus de nouvelles. S’il avait honte ? Bien évidemment. Surtout lui qui critiquait les gens qui tombaient amoureux… Il ne fallait pas se voiler la face ; la plupart délaissait tout pour leur nouvelle amourette et fichait en l’air toutes leurs relations… Bill en avait fait les frais avec l’un de ses plus vieux amis, qui ne l’était plus d’ailleurs. Soit.
    Tom avait été clair : « Je pars Bill. Tu me suis, ou tu ne me revois plus ! J’en ai marre de souffrir à cause d’un mec qui ne sera sûrement pas l’homme de ta vie ! T’es mon jumeau bordel, comment tu peux m’faire ça ? Pars… Viens avec moi et si, à ton retour, il t’aime toujours, alors je retirerais tout ce que j’ai dit. Et je m’excuserais même… ». Et putain c’que ça avait été convainquant. Bill avait pleuré toute la nuit pour finalement, se rendre chez Johannes dès le lendemain et lui annoncer son départ. Le salon empestait les adieux déchirants pour finalement, puer la souffrance et le désespoir. Parce que oui, le brun avait pu voir la souffrance à travers les yeux de son amour.

    Son année se déroula à New-York. Là haut, il perfectionna son anglais et pu, par la même occasion, faire quelques défilés et montrer à tout le monde ce qu’il savait faire. Tom lui, était heureux de voir que tout se passait comme avant entre eux… mais ce qu’il ne savait pas, c’était que Bill pleurait tous les soirs l’absence de son homme. Il l’aimait et craignait plus que tout de ne jamais le retrouver. Et si Johannes allait voir ailleurs ? Et si il s’éprenait d’une autre personne ? Et s’il l’oubliait ?! Sans oublier le fait que le mannequin était toujours vierge… Aucun rapport intime ne l’avait rapproché d’Halbig alors forcément, ce dernier pourrait rapidement sentir le manque. *Putain Johannes, m’fait pas ça…j’t’en prie.*. Et tous les soirs il espérait. Il espérait que ses pensées soient assez fortes pour que le châtain refoule son envie de baiser n’importe quel inconnu -si l’envie s’était présentée.
    En somme, Bill n’était pas pleinement heureux. Lui… il voulait Tom évidemment, mais également Johannes. Tous les deux étaient sa famille et il ne pouvait pas vivre avec l’absence de l’un d’eux.

    Alors aujourd’hui, il avait réussi. Son plan avait été pire qu’un succès puisqu’enfin, les jumeaux se trouvaient dans l’avion, près à rejoindre cette ville si précieuse. Inutile de dire que Bill n’avait pas prévenu son amoureux -si ce terme était toujours exact, ce qu’il espérait- ; il préférait lui faire la surprise. Ainsi, une fois à l’aéroport, l’androgyne prit ses valises, les mit dans un taxi, et avait payé le chauffeur avant de se jeter dans les bras de son double.

    -Je te retrouve à la maison d’accord ? J’me ferais pas long…
    -J’espère que tu seras long… sinon, ça voudra dire qu’entre toi et Johannes, il n’y a plus rien et crois moi Bill, c’est pas c’que j’veux. J’te voulais juste pour moi, pardonne mon égoïsme.
    -C’est bon… Je t’aime Tomi, à tout à l’heure.

    Et c’est ainsi que Bill parti, le sourire collé au visage.

    Durant son absence, ce n’était pas difficile de remarquer ce foutu changement physique. Terminé les longs cheveux noirs et lisses. Au fils du temps, Bill avait apprit à se coiffer autrement. Etant passé par des dreadlocks noires et blanches, puis par une crête volumineuse, il avait fini par tout couper et se retrouver tel qu’il était aujourd’hui. Sa crête termina sa chute en arrière et les côtés furent un peu plus rasés. Autre chose ? Il s'était fait tatoué deux grandes phrases sur son buste et avait même osé se faire percer le nombril. Espérons que ça plairait à son chéri. Bill n’était plus l’adolescent que Johannes avait connu… Il était devenu un jeune homme bien dans sa peau, bien dans sa tête mais… au fond, il était toujours le même. Son caractère doux et enfantin ne s’était pas envolé et ses appréhensions non plus.

    *Ai confiance en toi, bordel Bill !*, pensa t-il hargneusement alors qu’il entrait dans l’allée des appartements. Il se souvenait bien évidemment de la façade de celui de son petit-copain et son cœur manqua un battement quand là, devant lui, il le vit. Décidemment, rien n’avait changé ici. Bill sourit faiblement et s’avança, laissant la lanière de son sac à main glisser de son épaule au pli de son coude.
    Puis finalement, le brun entra et s’arrêta devant la porte. Cette porte. Il se mordilla la lèvre inférieure et essaye de trouver quelque chose à faire ; quelque chose qui retarderait ce moment qu’il avait pourtant tellement attendu. Le stress le rongeait mais non, il ne ferait pas marche arrière. Seulement quelques mètres le séparaient de l’homme qu’il aimait toujours. Rien n’avait changé. Bill se surprenait même à l’aimer toujours aussi fort que le premier jour.

    *Bordel, c’est lui !*. Cette illumination lui valut un large sourire. Comme s’il venait de se rendre compte que oui, c’était lui. L’homme de sa vie. Son tout. Oui, Johannes était bel et bien celui qui lui fallait alors sans plus attendre, il frappa à la porte. Doucement au début, puis de plus en plus fort jusqu’à ce que ses putains de larmes inondent ses joues maquillés. Il était juste heureux. Juste ça. Heureux. *Ouvre bordel ! Ouvre !*

    -Jo ! Johannes ! JOHANNES !

    Ses petits poings tapaient la porte avant qu’il ne se calme brusquement, mains plaquées contre l’entrée et le front juste entre. Il renifla bruyamment et rit silencieusement.

    -Je sais qu’t’es là…, murmura t-il pour lui-même.
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Johannes Halbig

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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptyVen 26 Mar - 20:30

    Johannes avait passé la pire année de sa vie. Sans le cœur qui lui permettait de vivre, sans son essence, sans cette flamme qui lui avait permis de vivre. Bill était tout pour lui, absolument tout. Ce jour ou Bill lui avait annoncé quelque chose d’insupportable et qu’il n’avait pas accepté. Tom voulait lui arracher Bill et il avait réussi. Jo savait qu’il ne pouvait rien faire face au jumeau de l’androgyne et ça l’avait tué. Pour ça, le chanteur haïssait Tom d’avoir fait une telle chose. Quel égoïsme… Jo avait été si heureux avec Bill. Oui, une relation vraiment parfaite qui aurait pu continuer encore plus fort et plus intense que jamais. Mais Tom avait cassé tout ça. Pourtant Jo n’avait jamais été aussi heureux. 3 mois de pur bonheur, sans aucune fausse note. La relation idéale.
    Il avait changé de style. Il avait coupé un peu ses cheveux et les coiffa avec du gel pour faire une petite houppette de temps en temps. Il s’habillait différemment (beh comme maintenant xD), un peu fashion, plus mince mais rien n’avait changé en lui. Il était toujours le mec cool, sensible et susceptible, plus gentil que n’importe qui, possessif. Sa susceptibilité et sa sensibilité s’étaient accentuées cette dernière année à cause du départ déchirant de Bill.
    Jo avait sombré dans une profonde dépression suite au départ de l’amour de sa vie. Et oui, Bill était l’homme de sa vie et il lui avait glissé entre les doigts. Johannes se détestait. Il se détestait de ne pas l’avoir retenu plus longtemps, de ne pas avoir été assez convainquant. Ces adieux si déchirants. Le pire moment de la putain de vie du chanteur. Il l’avait supplié de rester en pleurant, à genoux, ne voulant plus lâcher la main de cet être si cher à ses yeux. Johannes avait hurlé le prénom de Bill jusqu'à ce qu’il parte. Il en avait eu la tête qui tournait et avait été à la limite de s’effondrer sur le sol. C’est à partir de ce moment qui Johannes s’était laissé aller. Il n’avait plus envie de rien, il ne dormait plus, ne mangeait plus, ne sortait plus. Il pleurait tous les jours, toutes les nuits… Mais ses amis avaient tenté de le sortir de cette impasse qui l’aurait mené au suicide s’ils n’avaient pas été là. Et oui, Johannes avait fait une tentative de suicide. Sans son amour, la vie était impossible. Il s’était bourré de médicaments, accompagné d’alcool dans son salon. Son meilleur ami l’avait retrouvé allongé sur le canapé et l’avait emmené à l’hôpital. C’en était fini pour Jo si il était resté plus longtemps dans cet état. Il vivait toujours dans le même appartement et tous ces souvenirs avec Bill étaient encrés dans les murs, dans chaque pièce et ça augmentait sa souffrance. Mais il n’avait pas d’autres solutions, il ne pouvait pas vivre ailleurs et il ne voulait surtout pas s’incruster chez ses amis, devenir un poids. Johannes travaillait toujours au bar. Il détestait ca mais il n’avait pas envie de chercher, tant qu’il gagnait de l’argent. De toute façon, le jeune amoureux n’avait plus goût à rien. Il s’était arrêté de vivre.
    Johannes était chez lui, dans sa chambre à jouer quelques notes de guitare. Durant ces 12 derniers mois, Jo n’avait cessé de penser à Bill, à son amour. Pendant tout ce temps il avait écrit près de 200 chansons et mélodies pour son androgyne. Dans ses compositions, il lui suppliait de revenir, de l’aimer encore et jusqu'à la fin, de la colère, de la déprime, la tristesse… Cette tristesse qui le rongeait, qui le bouffait quand il se retrouvait seul le soir. Jamais il n’avait été infidèle à Bill parce que pour lui, cette relation n’avait jamais cessé, même si Jo pensait que Bill n’allait jamais revenir. Jamais… Ce mot-là lui donnait envie de vomir. Le chanteur était toujours aussi fou de l’androgyne, si ce n’est plus. Ce manque de lui rendait ses sentiments encore plus forts. *Bill putain je t’aime ! Reviens…* C’est ce que le jeune homme se disait tous les jours. C’est Bill qu’il voulait et c’était lui l’homme de sa vie. Il le savait et ce depuis le premier jour ou ils s’étaient mis ensemble.
    Johannes pensait à Bill à chaque mélodie qu’il jouait. Il se demandait tous les jours ce que son androgyne faisait, si il était heureux, ou il était… Il avait tenté de le joindre mais impossible. La ligne était injoignable. Cela suffisait pour tuer un peu plus Jo. Bill était surement heureux la ou il était et après tout c’était le principal. Mais sur ça, Jo lui en voulait parce que lui était mort à l’intérieur. Sa vie était l’opposé de ce qu’elle était avec Bill. Toute cette souffrance. Jo ne savait même pas que cela existait.
    Quand quelqu’un sonna à la porte, Jo sursauta et sortit de sa rêverie. Il soupira. Ca faisait un an qu’il n’avait plus envie de rien, de marcher, de s’essouffler, se forcer à vivre. Il était fatigué de vivre. Jo se leva lentement de son lit et descendit pour aller à l’entrée. Il se demandait qui pouvait bien lui rendre visite ce jour-la et à cette heure-la. Il fronça légèrement les sourcils en entendant qu’on s’acharnait sur sa porte et qu’on criait son nom. Il croyait reconnaître la voix mais ce n’était pas possible. Et pourtant il l’aurait reconnu entre mille.

    - Ca va, j’arrive…

    Johannes marcha vers la porte et soupira avant de l’ouvrir. Il resta bloqué un moment, comme si c’était un rêve et qu’il devait se réveiller d’une minute à l’autre. Ce n’était pas possible, ces traits si fins, cette bouche, ce regard, ces mains, cette silhouette. Ca ne pouvait être qu’une personne. C’était bien lui. La personne qu’il croyait ne jamais revoir, qu’il aimait plus que n’importe quoi sur cette terre de merde, la personne qu’il attendait jours pour jours durant 12 affreux mois. Il n’y croyait pas, ce n’était pas possible. Johannes fut envahi d’une telle émotion, toute cette joie, cette peur et cette tristesse, ce chagrin plus fort que tout qui lui avait pourri la vie… Johannes fixa Bill, la bouche légèrement entre ouverts et les yeux figés. Sentant ses jambes le lâcher, Jo se laissa aller contre le rebord de la porte et glissa contre en éclatant en sanglots. Il se laissa tomber a genoux sur le sol et posa ses mains à plat contre en baissant la tête. Johannes pleura bruyamment. Il avait tellement souffert… Son ventre se tordit et ses larmes coulaient encore et encore le long de ses joues. Il prit son propre visage entre ses mains tremblantes. Ses pleures devenaient des cris de douleur et d’espoir, de joie. Il n’avait même pas assez de force pour parler, mais ses pleurs suffisaient.
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Bill Kaulitz
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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptyVen 26 Mar - 21:35

    Autant Bill avait souhaité retarder ce moment, autant maintenant, il crevait d’impatience de voir cette porte s’ouvrir. Elle était la seule barrière entre lui et son petit-ami à présent. Plus aucun kilomètres ne se mettait entre eux ; ils étaient enfin réunis. Ou presque. Alors tranquillement, l’androgyne se redressa et laissa ses mains glisser sur la porte, provoquant un grincement particulier dû à l’humidité que dégageait sa peau. Inutile de dire que Bill appréhendait, qu’il était mort de peur à l’idée de revoir son châtain. Et si ce dernier n’était pas seul ? Rien qu’en y repensant -parce qu’effectivement, cette peur le bouffait depuis un moment- il sentit de violentes nausées secouer son estomac. Non. Johannes n’était pas comme ça, il ne pouvait pas avoir ramené quelqu’un d’autre là où les amoureux avaient tant de souvenirs.
    *Merde, c’est un peu mon appart quand même !*
    Bill savait que non, ce n’était pas chez lui et que Johannes pouvait faire venir qui il voulait mais il tentait de se rassurer comme il pouvait. Après tout, ça, c’était son droit.

    -Ca va, j’arrive…

    Aussi basse soit-elle, le brun réussit à entendre cette voix. Sa voix. Ca lui avait foutrement manqué alors ce n’était pas étonnant de l’entendre rire soudainement. Le bonheur sans doute… Oui, ça devait être ça. Bill se mordit la lèvre pour ne pas se faire trop bruyant mais c’était peine perdue. Il explosa de joie dans le couloir et s’immobilisa presque aussitôt en percevant le petit cliquetis de la porte ; signe qu’on l’ouvrait. Impatient, Kaulitz fixait la poignée et releva doucement son visage ensuite, découvrant -ou redécouvrant- celui de l’homme qu’il aimait. Le changement physique -à première vue- n’était pas aussi frappant que celui de l’androgyne mais malgré tout, ce dernier put aisément remarquer cette coiffure différente. Tiens…Tous les deux y avaient pensé. *Bordel c’qu’il est beau…*, osa t-il penser alors qu’il continuait son observation.
    Malheureusement, il fut vite interrompu par un Johannes totalement décomposé qui se laissait tomber sur le sol, à genoux. Le cœur de Bill se déchira un peu plus. Etait-ce de la peur ? De la déception ? De l’angoisse ? A vrai dire, il y avait de tout. Le mannequin avait peur que les sentiments de son châtain aient changé, mais il était aussi déçu de ne pas avoir droit à une étreinte si forte qu’elle lui briserait les côtes. Pourquoi diable est ce qu’Halbig repoussait un peu plus leur premier contact depuis un an ? N’en avait-il pas envie ?

    -Jo…Johannes…, murmura l’androgyne malgré sa voix totalement éraillée.

    Doucement, il soupira et s’agenouilla face à Johannes avant de lui attraper délicatement les poignets -pour les retirer de son doux visage. L’androgyne se mordilla la lèvre inférieure et se glissa entre les jambes du châtain avant de se blottir tout contre son torse. Tant pis s’il se faisait rejeter, tant pis si Johannes l’insultait, tant pis s’il le frappait ; au moins, il profitait de ces quelques secondes de bonheur. Parce que oui, son bonheur s’appelait Johannes Halbig. Timidement, Bill se mit sur le côté et nicha sa tête dans le cou de l’homme qu’il aimait, avant de lever sa main pour la glisser dans son cou. Sa peau lui avait manqué, son odeur aussi ; même s’il ne l’avait jamais oublié.

    -Pardon… pardon, pardon, pardon Johannes.

    Bill laissa ses larmes couler. A quoi bon les retenir ? Entre sa peine, sa douleur, sa joie et son appréhension, il trouvait ça normal de tout laisser sortir et de ne rien garder pour lui. Il savait que ses excuses n’allaient rien changer, qu’il avait fait souffrir quelqu’un qu’il aimait… pour quelqu’un qu’il aimait. Et bordel, le problème était là. Juste là. Deux personnes seulement étaient importantes dans sa vie et il fallait que ces deux personnes soient en permanente rivalité.

    -Pardonne moi… Juste ça. Pardonne moi Johannes je t’en prie. Ne me déteste pas, j’le fait déjà assez pour nous deux… Cesse de pleurer…

    Evidemment, l’androgyne s’attendait à ce que Johannes lui crache des horreurs comme « Oui, j’te déteste ! J’te déteste d’avoir choisi ton frère ! J’te déteste de m’avoir fait souffrir et de ne pas m’avoir donné de nouvelles ! ». Et si Bill pensait à ces mots précisément, c’est parce qu’il s’était imaginé à la place de Johannes, et qu’il était persuadé que lui, dirait des choses comme ça avant de finalement, l’assommer avec des « Je t’aime » incessants. Mais il savait aussi que le châtain était quelqu’un de bon, de tolérant et d’effectivement trop gentil. Et parfois, cette facilité à être gentil forçait le mannequin à se détester encore plus… Il se sentait horrible.
    Soit.
    Bill se sentait un peu perdu parce qu'il n'avait pas imaginé ce scénario. Voir Johannes s'effrondrer de cette manière le destabilisait et bien évidemment, à part s'excuser, il ne pouvait pas faire grand chose. Lui dire qu'il l'aimait ? C'était trop tôt. En tout cas, trop tôt dans ce contexte. Maladroitement, il essuya ses joues avec l'intérieur de son poignet et souffla silencieusement, comme pour calmer ses spasmes. Tout son corps tremblait.
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Johannes Halbig

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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptyVen 26 Mar - 23:52

    Johannes n’arrivait pas à ce calmer. Tout ce temps à souffrir, espérant ce moment depuis un an, tous les jours, chaque instant, chaque seconde. Il n’y croyait même plus… Au moment ou il avait entendu la voix de Bill crier derrière la porte, Jo croyait que c’était une illusion. A force de voir Bill partout, d’espérer entendre sa voix, d’espérer l’entendre appeler son prénom, il avait cru à une de ces nombreuses illusions… Il voulait le voir pour le croire. Son cœur battait si fort que ça lui faisait mal à la poitrine. Il battait au rythme de l’amour, il ne battait que pour Bill.
    Mais quand le mannequin lui dégagea les mains du visage, Jo plongea son regard dans le sien, son visage grimaçant à cause de ses pleurs. Il se mordit la lèvre et ferma les yeux quand son amour se mit contre lui. Son odeur, sa chaleur… Alors il était bien là, contre lui. Ca voulait surement dire que Bill ne l’avait pas oublié. Quoi que… Johannes voulait y croire, et même si les sentiments de Bill n’étaient plus les mêmes, Jo devait exprimer les siens. Le chanteur ouvrit les yeux pour regarder cette beauté. Tellement beau… Ce visage… Il parcourra le dos de Bill avec ses mains en remontant dans son cou et se mit à l’étreindre le plus fort possible, l’enveloppant de ses bras. Surement de peur qu’il ne parte à nouveau. C’était décidé, Johannes ne le lâcherait pas, c’est fini. Il pouvait arrêter de lutter contre son quotidien triste et sans vie. Il avait espéré ca depuis si longtemps… Johannes garda ses yeux ouverts, de peur que si il les fermait, Bill disparaisse. Il nicha sa tête dans son cou et le couvrit de baisers, les plus tendres du monde. Il y mettait tout l’amour qu’il avait renfermé ces 12 derniers mois. Jo agrippait les vêtements de Bill. Il remonta rapidement ses baisers jusqu’au visage de son bien-aimé avant de le prendre entre ses mains en laissant ses larmes couler. Il avait la voix qui tremblait et entrecoupée par les sanglots.

    -Bill… T’es là putain… T’es si beau…

    Jo dévisageait Bill. Il avait rêvé de voir ce visage en face de lui, de le prendre dans ses bras, de lui dire qu’il l’aimait… Maintenant c’était bel et bien réel. Son style avait changé, ses cheveux aussi. Mais il était encore plus beau, ce qui rendait Jo encore plus fou de son androgyne. Ca lui allait tellement bien… Maintenant qu’il l’avait, il ne le lâcherait plus.
    Il serra Bill de toutes ses forces dans ses bras, laissant ses larmes dévaler ses joues et respira à plein nez l’odeur de son cou. La meilleure odeur qui puisse exister. Il enroula ses jambes autour de Bill, ainsi que ses bras pour l’envelopper complètement. Il recula son visage pour le regarder et passa délicatement sa main sur sa joue embrasser son amour avec passion, à plusieurs reprises et à intervalles réguliers. Ce contact, les lèvres si pulpeuses de son androgyne… Ces moments d’amour et de tendresse… Jamais il n’aurait repoussé Bill, même s’il lui aurait fait tout le mal possible. Il l’aimait plus que tout au monde et l’avoir pour lui, maintenant tout contre lui était tellement bon. Johannes revivait. Il plongea son regard dans le sien et sourit entre deux sanglots.

    -Je t’aime, je t’aime… J’ai jamais cessé de t’aimer… J’ai cru que…j’allais jamais te revoir. J’ai failli en crever… Je t’aime ! Je t’aime ! Mon amour…

    Johannes embrassa encore et encore les lèvres de Bill avec tant de douceur et d’amour. Il était fou amoureux de lui, un grand malade et avec sa réapparition, ces sentiments si forts enfouis au plus profond de lui refaisaient surface d’un coup. Mais ça n’avait jamais cessé d’être ainsi. Même si ce dernier ne voulait pas de ce contact, même si le but de sa visite était juste de le prévenir de son retour mais que c’était fini entre eux. Pour Jo, ca n’avait jamais cessé. Il avait toujours été fidèle à son amour et flirter ou être avec quelqu’un d’autre était le tromper. Mais la peur que Bill ne l’aime plus, qu’il ait quelqu’un ou qu’il se consacre uniquement à son frère le rongeait et le tuerait. Johannes ne lâcha pas Bill du regard et passant son index sur le front, la joue, le nez de Bill avant de passer délicatement sur ses lèvres. Il connaissait son visage par cœur mais il voulait le redécouvrir sous ses doigts. Il se colla totalement, parfaitement au corps de Bill. Il avait tellement besoin de ça… Jo hocha la tête négativement en entendant son amour dire de ne pas le détester.

    -Je t’aime bordel ! Pourquoi j’te détesterais ? J’ai peur que ce soit qu’un rêve…

    Johannes regarda Bill dans les yeux en lui prenant le visage entre les mains pour l’observer encore et encore en se mordant la lèvre. Il était si beau. Il passa le bout de son nez dans le cou de sa puce pour remonter vers sa joue et fit frotter leur nez entre eux. Jo adorait ce geste et le faisait tout le temps. La peau douce et parfumée de Bill contre la sienne… Il voulait sentir sa peau contre la sienne, son souffle contre le sien… Il voulait fondre son corps dans le sien. C’était trop beau pour être vrai. Johannes toucha les cheveux de Bill sur les côtés, ou c’était court pour regarder comment ils étaient maintenant. Il adorait. Johannes avait peur de ce qu’allait faire ou dire Bill. En fait, peut-être qu’il ne voulait plus de lui, qu’il n’était plus amoureux de lui. Le chanteur ne quittait pas son amour du regard. Il avait peur. Peur que si il regardait ailleurs, Bill ne soit plus là, qu’il ne soit qu’une illusion. Il sentait le cœur son androgyne battre contre sa propre poitrine. Il ferma les yeux, laissant quelques larmes couler sur ses joues et mit sa joue contre la sienne. Il n’avait pas resserré son étreinte d’une millimètre.
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Bill Kaulitz
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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptySam 27 Mar - 0:34

    Blottit contre l’homme qu’il aimait, Bill craignait de se faire repousser. Evidemment, il s’y attendait, et ça serait mérité mais rien n’assurait qu’il le supporterait. L’androgyne avait beaucoup réfléchi et c’est vrai qu’un an, ce n’était pas rien. 12 mois… 12 longs mois, plus de 360 jours… c’était affreusement long et dieu sait ce qu’il peut se passer durant une période aussi large que celle-ci. Parce que même si Johannes n’avait personne, même s’il n’était pas retombé amoureux, rien n’assurait qu’il était toujours aussi fou amoureux.
    Cependant, en sentant cette étreinte, l’androgyne ne put que sourire, tant son bonheur grandissait. Certes, il sentait ses côtes se compresser contre sa poitrine mais bordel ce que c’était bon. Des milliers de papillons prenaient leur envol dans son ventre et il aurait payé pour que cette foutue sensation dure encore et encore. Et plus amoureux que jamais, le brun approcha son visage du cou de Johannes et l’y embrassa fortement, écrasant sa bouche pulpeuse contre sa peau au parfum si doux. Non, il n’y avait aucune tendresse tellement le manque était grand. Bill respirait très fort contre lui et recula sa bouche pour la replaquer aussi, brusquement.

    -Bill… T’es là putain… T’es si beau…

    Le contraste était flagrant. Johannes flattait le cou de Bill avec ses tendres baisers contrairement à ce dernier, qui écrasait ses lèvres contre sa peau. Il y a un an, l’androgyne n’aurait peut-être jamais osé agir aussi brusquement mais aujourd’hui, la donne avait changé. Bill souffrait et voulait plus que tout le faire comprendre à son amoureux.
    Finalement, il recula son visage pour laisser le châtain en prendre possession et plongea son regard dans le sien. Son regard ; jamais Bill ne l’avait oublié. Et inconsciemment, en pensant à toutes ces fois où ils s’étaient fixés comme ça, l’androgyne sourit. C’était un très large sourire, plein de sincérité et d’amour. Un sourire qui reflétait la joie de vivre et surtout, l’envie de vivre. Un sourire qui mourut aussitôt, étouffé par les lèvres de Johannes. Ce dernier dût embrasser les dents refaites du brun, qui mit un moment avant de comprendre ce qui se passait.
    *Putain, il m’embrasse ! Il m’embrasse !*
    Bill glissa sa main du cou jusqu’à la nuque de son chéri avant de presser un moment leur bouche l’une contre l’autre. Jamais rassasié, Kaulitz attendit que ce soit Johannes qui recule, et qui parle :

    -Je t’aime, je t’aime… J’ai jamais cessé de t’aimer… J’ai cru que…j’allais jamais te revoir. J’ai failli en crever… Je t’aime ! Je t’aime ! Mon amour…

    Ces simples mots firent complètement fondre l’androgyne. Ce dernier inspira bruyamment, surement pour ne pas laisser exploser sa joie librement, et se recolla contre l’homme qu’il aimait. Il se laissa embrasser et approfondit même légèrement le contact en glissant le bout de sa langue percée contre ses lèvres. Non, il ne forcerait pas plus pour la simple et bonne raison que tous les deux avaient encore le temps de se redécouvrir, de discuter et de nouveau, s’aimer plus fort.

    -Je t’aime aussi… tellement. Je t’aime Johannes. Et bordel c’que ça fait du bien de le dire à autre chose qu’une photo…

    Bill était totalement compressé contre Johannes et aucun mouvement n’était possible. D’un côté, tant mieux. L’androgyne rêvait de cet instant depuis ces douze derniers mois alors maintenant, il profitait amplement et priait même pour que ça dure éternellement.

    -Je t’aime bordel ! Pourquoi j’te détesterais ? J’ai peur que ce soit qu’un rêve…

    Evidemment, le brun aurait aimé répondre mais il préférait perdre son regard dans celui de son homme, qui d’ailleurs, ne mit pas longtemps avant de se mettre à observer le changement physique de son androgyne. Ce dernier espérait ne pas avoir droit à trop de critique… quoi qu’à présent, il s’en moquait totalement. Tout ce qu’il voulait, il l’avait. Et si ce n’était qu’une putain de coupe de cheveux qui dérangerait Johannes, alors Bill ferait tout ce qu’il souhaiterait et irait même jusqu’à changer totalement.

    -C’est pas un rêve. Je suis là mon cœur, et je reste là jusqu'à tant que tu ne veuilles plus de moi, assura Bill. Mais viens mon amour, on va s’installer sur ton lit, tu vas te faire mal au dos comme ça contre la porte.

    L’androgyne sourit gentiment puis força un peu sur l’étreinte de Johannes pour s’en dégager progressivement, et tout ça sans jamais lui lâcher la main. Et une fois tous les deux debout, Bill passa ses bras autour du cou de son homme pour l’embrasser tendrement et avec une intense passion. Il sourit ensuite contre ses lèvres et parla tout contre :

    -Et merci pour le compliment au fait. T’es tellement beau toi aussi… Tu as grandi, tu as changé. T’es beau et je t’aime. Et aussi…j’ai beaucoup de chance d’être là, dans tes bras.

    A l’aide de son pied, Bill ferma la porte de l’appartement. Maintenant, ils étaient seuls dans leur bulle d’amour.
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Johannes Halbig

Johannes Halbig


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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptySam 27 Mar - 2:59

    Serrant son amour dans ses bras plus fort et plus intensément que jamais, il se sentait pousser des ailes. Entendre Bill dire tout ça… Alors il l’aimait encore, rien n’avait changé chez les deux hommes, dans leur cœur. Johannes sourit largement, les yeux noyés de larmes à cause de cette joie immense, cette peur qui disparaissait, le calvaire de Jo qui se terminait… Il rit doucement et sincèrement grâce au bonheur qu’il ressentait. Cette sensation il ne l’avait plus ressenti depuis que Bill était parti. Johannes se mordit la lèvre et releva doucement le menton de Bill avec son index pour mieux le regarder. Il lui caressait l’épaule en même temps. Ces gestes qui lui avaient tellement manqué. C’était vital pour lui. Bill était vital. Johannes avait attendu Bill tous les jours, perdant espoirs par moments.

    -Bill… C’que c’est bon… Toi et moi c’est toujours pareil après un an… J’en rêvais toutes les nuits de ce moment… Mon ange… T’es revenu.

    Johannes serra fort Bill contre lui en fermant les yeux. Il ne se rendait peut-être pas compte de sa force mais il était tellement heureux et il avait tellement peur de le perdre une nouvelle fois… Il le regarda encore et encore et plongea son regard dans le sien. A travers ses yeux défilaient tous ces moments magiques qu’ils avaient passé ensemble. Chaque moment était un moment magique. Ces nuits sur la plage, le jour où ils se sont mis ensemble, ces fous rires, ces larmes, ce bonheur indescriptible. Tous ces « Je t’aime », tous les jours, au réveil, au déjeuné, en longueur d’après-midi, le soir, la nuit… Les « Je t’aime » c’était tout le temps. Johannes sourit et passa son pouce sur la joue de Bill avant de serrer un peu plus ses lèvres contre les siennes. Lui aussi pressait fortement ses lèvres contre celles de son androgyne, mais ce contact était si bon, et il avait besoin d’être aussi fort. Ca faisait un an que leurs lèvres ne s’étaient pas mêlées. Johannes passa sa main dans les cheveux les plus longs de Bill avant de lui agripper sa veste. Il recula doucement et hocha la tête négativement avant de le regarder intensément.

    -Je veux de toi pour la vie. J’veux passer ma vie avec toi, qu’on fonde une famille, que tu viennes vivre avec moi. Putain… Oui, viens on va dans ma chambre. Et j’veux qu’on se blottisse dans les draps, comme avant… J’veux que tout redevienne comme avant, qu’on rattrape le temps perdu. J’ai si peur que tu repartes… J’en mourrais.

    Johannes embrassa encore et encore son amour à plusieurs reprises avec amour et passion en fermant fortement les yeux. Sa joie était si grande qu’il voulait le crier sur tous les toits. Dire qu’hier c’était tout le contraire. Johannes ne voulait plus jamais, jamais revivre ce qu’il avait vécu cette année. Sans pouvoir joindre Bill, passer son anniversaire sans lui, le nouvelle an, noël…
    Le jeune chanteur n’avait pas passé une seule bonne nuit depuis un an. Douze putains de mois qu’il dormait mal ou qu’il ne dormait plus. Sans Bill, ses nuits étaient un calvaire. La, il voulait passer son temps avec lui, rattraper le temps perdu. Passer des nuits, des jours collés à l’être qu’il aimait le plus au monde, la prunelle de ses yeux. Johannes s’en foutait si pour Bill il était trop collant. Il ne voulait plus perdre un seul de ses pas. Le reste il s’en foutait complètement. La terre pourrait s’écrouler autour d’eux, Jo serait avec son chéri, et c’était le plus important. Il explosait de bonheur à ce moment même, il voulait hurler, rire… Johannes embrassa fortement et longuement le front de Bill en le serrant fort contre son torse. Il souffla de soulagement, de bonheur et mit son front contre celui de son mannequin en lui passant l’index sur les lèvres, délicatement.

    -Mon bébé...mon ange, mon amour, mon cœur… T’es tout pour moi. T’es aussi magnifique... T’es unique au monde, mon unique amour, mon unique à moi… T’es sublime, resplendissant j’ai même pas de mots. J’suis le plus chanceux du monde. Reste dans mes bras chéri, embrasse-moi, aime-moi, passe ta vie avec moi… J’te préviens, j’te laisse pas repartir. J’ai failli en crever…

    Johannes se mordit la lèvre, laissant quelques larmes dévaler ses joues et les balaya d’un revers de la main avant de libérer son homme. Il se releva ensuite lentement. Il serrait très fort la main de son amour dans la sienne mais toujours avec sa profonde et habituelle tendresse. Il ferma la porte d’entrée à double tour et se colla a son chéri et passant ses bras autour des hanches de Bill. Il le souleva doucement du sol et se jeta sur ses lèvres pour l’embrasser avec toute la fougue qu’il pouvait. Il soupira de bien-être et sourit sans décoller leurs lèvres. Sans poser Bill au sol, Johannes se dirigea vers l’étage. Ses bras enveloppaient les hanches de son amoureux et sa tête dans son cou. Il ne voulait plus le lâcher et il ne comptait pas le faire, pas pour le moindre du monde. Maintenant qu’il l’avait, il n’allait plus le lâcher. Si il était séparé de Bill ou s’il s’en allait, il paniquerait. Le jeune allemand allait combler son amour de bonheur, d’amour et de tout ce qu’il voulait. Il allait se consacrer totalement à lui, comme il l’a fait au début. Le chanteur inhalait le parfum de Bill. Depuis le temps qu’il en rêvait. L’amour devait se sentir à des kilomètres de là.
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Bill Kaulitz
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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptySam 27 Mar - 4:06

    -Bill… C’que c’est bon… Toi et moi c’est toujours pareil après un an… J’en rêvais toutes les nuits de ce moment… Mon ange… T’es revenu.

    Toujours pareil ? Bill n’en était pas si sûr. Avant, il y avait énormément de tendresse entre eux, beaucoup de complicité. Aujourd’hui, est ce que ça serait la même chose ? A vrai dire, le brun s’était déjà posé la question de savoir si, oui ou non, les amoureux retrouveraient une relation normale et il avait tellement douté. Et forcément, c’était toujours la même réponse qui revenait. Non ! Non ça ne serait jamais plus comme avant. Jamais, parce que Johannes avait souffert de l’absence de Bill et inversement. L’un comme l’autre avait très mal vécu la séparation et rien ni personne ne pourrait changer cela. Ensuite, ça ne pourra jamais plus être comme avant pour la simple et bonne raison qu’ils avaient apprit à vivre l’un sans l’autre… Apprendre ne voulait pas dire accepter, pourtant. Kaulitz avait réussi à vivre oui… mais jamais il n’avait accepté le fait d’être loin de l’homme qu’il aimait. Alors pour toutes ces foutues raisons, rien ne serait comme avant. Mais finalement, beaucoup plus fort. Aucun des deux ne souhaitaient revivre cette dernière année alors leur amour ne pourra qu’être plus intense. Après tout, Bill avait encore tellement de choses à donner au châtain.
    D’ailleurs, ce dernier se montra beaucoup plus violent dans ses mouvements. Autant dans sa façon d’embrasser que dans sa façon d’agripper la veste de Bill. Ce dernier sourit, visiblement heureux de faire tant d’effet.

    -Je veux de toi pour la vie. J’veux passer ma vie avec toi, qu’on fonde une famille, que tu viennes vivre avec moi. Putain… Oui, viens on va dans ma chambre. Et j’veux qu’on se blottisse dans les draps, comme avant… J’veux que tout redevienne comme avant, qu’on rattrape le temps perdu. J’ai si peur que tu repartes… J’en mourrais.

    Johannes mesurait-il seulement l’intensité de ses paroles ? Dans tous les cas, Bill priait pour que ça soit sincère et que ça ne soit pas uniquement son bonheur qui lui fasse sortir une pareille déclaration. Autant être honnête, l’androgyne rêvait de toutes ces choses… et mieux encore si ces choses pouvaient être partagées avec l’être qu’il aimait le plus. Ainsi, pire qu’heureux, le brun rit et hocha la tête avant de se laisser aller contre le torse de Johannes. Il serra ses bras autour de son cou et l’embrassa sur la mâchoire avant de remonter progressivement jusqu’à son oreille. Délicatement, il souffla à l’intérieur et laissa son rire enfantin franchir la barrière de ses lèvres.

    -Tout ce que tu voudras mon amour… Tout ce que tu voudras. Et j’te promet que je ne repartirais pas. Je suis là, dans tes bras et je compte bien y rester jusqu’à ce que tu te lasses de moi.

    *Et j’espère que ça n’arrivera jamais…*
    Bill souffla silencieusement et se mordit la lèvre inférieur avant de plonger son regard dans celui de son chéri. Des étoiles faisaient briller ses yeux et ceux-ci s’assombrirent à cause de l’envie dévorante qu’il avait de l’embrasser. D’ailleurs, pourquoi se retenir ? L’androgyne approcha petit à petit son visage de celui du châtain et déposa ses lèvres sur les siennes avant de fermer doucement ses yeux. Pour une fois, c’était tendre et mielleux. Kaulitz avait laissé son manque de côté et essayait comme il pouvait, de transmettre tout son amour à l’homme de sa vie. D’abord sur la pointe des pieds, il essayait vainement d’atteindre sa hauteur puis finalement, il se contenta de serrer possessivement le col de son t-shirt, le tenant alors tout contre lui. Ce fut seulement après quelques minutes dans cette position que Bill daigna se reculer.

    -Mon bébé...mon ange, mon amour, mon cœur… T’es tout pour moi. T’es aussi magnifique... T’es unique au monde, mon unique amour, mon unique à moi… T’es sublime, resplendissant j’ai même pas de mots. J’suis le plus chanceux du monde. Reste dans mes bras chéri, embrasse-moi, aime-moi, passe ta vie avec moi… J’te préviens, j’te laisse pas repartir. J’ai failli en crever…

    Tous ces compliments firent rougir l’androgyne, qui plaqua très vite ses mains vernies sur ses joues. Ce n’était pas difficile de sentir la chaleur envahir son corps alors il rit nerveusement pour essayer de se détendre. Inutile de dire que cette méthode était complètement nulle mais le pauvre ne pouvait -en cet instant- absolument pas réfléchir.
    *Magnifique, sublime, resplendissant… Tout ça pour moi ? Oh mon dieu il veut ma mort.*
    Bill sourit largement et profita que Johannes tienne fermement ses hanches et le soulève pour nouer ses jambes autour de sa taille. Cette fois-ci, le contact physique était plus présent que jamais et l’androgyne ne s’en plaignait évidemment pas. Tout aussi fougueusement, il laissa son homme l’embrasser et prolongea. Depuis leurs retrouvailles, leurs baisers ne se faisaient qu’en surface, comme si aucun des deux n’osaient aventurer sa langue. Pourtant, l’un comme l’autre n’attendait sûrement que ça.

    Quoi qu’il en soit, Bill attendit d’être à l’étage et devant la chambre pour tendre son bras et ouvrir la porte. Cela faciliterait la tâche à Johannes qui n’avait même pas besoin de le lâcher une seule seconde.

    -Merci Johannes… Merci pour tout ça mais j’le mérite même pas. Déjà parce que tu es plus beau que moi et ensuite parce que…parce que bordel c’est toi ! C’est toi qui est là, juste face à moi alors…tout le monde doit m’envier. C’pas possible autrement ! T’es tellement parfait mon amour… Tellement parfait…

    L’androgyne sourit tendrement, admiratif, et embrassa une énième fois son petit-copain avant de se tourner vers l’intérieur de la chambre. Rien n’avait changé. Tout était comme avant. Bill avait de nouveau tous ces repères.

    -Sur le lit. Amène moi sur le lit chéri…

    Et à présent, Bill prit conscience qu’il n’avait nullement envie de rentrer chez lui le soir-même. Il voulait rester ici, dormir ici et ne faire attention à rien d’autre qu’à son couple. Tant pis pour ses affaires, tant pis pour son maquillage, tant pis pour le superflus en fait… L’essentiel c’était Johannes. Juste lui.
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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptySam 27 Mar - 18:59

    Ces mots, ces phrases… Johannes se sentait revivre en les entendant sortir de la bouche de son mannequin. Ces mots comme « Mon amour », « Je suis là, dans tes bras » faisait frissonner Jo. Il avait tellement rêvé de ces instants avec lui. Jo se mordit la lèvre, les yeux noyés de larmes par l’émotion. Il regarda son bien-aimé et passa sa main sur la joue de Bill avec douceur. Son corps était parfaitement collé au sien et c’était ce qu’il voulait.

    - Non, ne pars plus, je t’en supplie, me laisse plus… J’te laisserai pas repartir de mes bras et je n’me lasserai jamais de toi Bill, tu m’entends ? Tu es toute ma vie…

    Oui, parce que sa vie se résumait à Bill. Bill, Bill et uniquement Bill. Vivre sans lui était tout simplement une torture, il venait d’en faire l’expérience. Non, il ne pouvait pas vivre sans lui, c’était juste impossible. Il n’y arrivait pas. Son androgyne était son essence, son souffle, son sang… Sans lui, c’était la mort. Et il l’avait su quelques mois avant que c’était la mort puisqu’il avait essayé de mettre fin à sa vie. A ce moment là, Johannes s’était rendu compte que sans son chéri il n’y avait pas de vie, pas d’espoir.
    Le jeune amoureux plongea son regard dans celui de son chéri et le tenu par les hanches quand il mit ses jambes autour de son bassin. Qu’est-ce que Jo aimait cette position… De cette façon, il sentait totalement le corps de Bill contre le sien, il était en sa possession. Il lui embrassa le cou, puis les lèvre, toujours avec cette passion qui montrait a quel point il avait souffert et à quel point il l’aimait. Il recula lentement et noya ses yeux dans les siens en souriant amoureusement. Il hocha la tête négativement.

    - J’suis plus beau que toi ? Ah non, pas possible amour… T’es parfait, moi j’le suis pas. C’est pas toi que les gens envient, c’est moi. J’ai le plus beau des hommes à mes côtés maintenant… Qui voudrait d’un mec aussi faible que moi ? C’est toi qui es parfait Bill, mais t’es à moi, rien qu’à moi et j’te laisserai jamais repartir. On t’enlèvera plus jamais à moi. Vivre sans toi est un enfer, j’peux pas. Je t’aime tellement…

    Oui, tellement, tellement ! Ses sentiments étaient indescriptibles et aucun mot n’était assez fort pour les décrire. Le musicien monta les escaliers, sans lâcher une seule seconde son amour et s’arrêta devant la porte. Johannes ferma les yeux en sentant les lèvres de Bill se mêler aux siennes. Jo inspira profondément tellement c’était bon et passa ses mains dans le dos de Bill en passant sur ses fesses. Les fesses de son amour… Il les aimait tellement. Une telle douceur et un tel amour dans un seul baiser… Il soupira et prolongea ce baiser en lui caressant la hanche, lentement. Le chanteur fronça les sourcils pendant le baiser tellement il se montrait intense et tellement il pensait à quel point il avait attendu ca. Sentir le parfum si doux des baisers de son amour le faisait s’envoler. Il recula doucement dans agréable bruit de succion et plongea ses yeux brillants dans ceux de Bill. A travers ce regard, Johannes lui transmettait son bonheur et son amour pour lui. Entre ça avait toujours été comme ca, un seul regard suffisait à faire comprendre à l’autre le fond de ses pensées. Pas besoin de parler, les gestes et les regards disaient tout.
    Le jeune amoureux entra doucement dans la chambre. Cette chambre ou il avait passé tant de temps à pleurer, à se morfondre en pensant à son homme de sa vie. Et maintenant il y était avec lui, avec celui qu’il avait tant attendu. Jo soupira de bonheur et sourit doucement en hochant la tête positivement avant de s’approcher du lit. Il se pencha pour allonger délicatement Bill sur le matelas et se mit sur lui. Il plongea son regard amoureux dans celui de son chéri et lui passa la main sur la joue en descendant tendrement dans son cou. L’allemand chuchota avec intensité :

    - Mon amour…

    Le jeune allemand se mordit la lèvre et s’empara amoureusement et tendrement des lèvres de Bill. Il baiser significatif de ce qu’il ressentait à ce moment-là. Jo transmettait plein de message à travers ce baiser. « Tu m’as tellement manqué », « Je t’aime plus que tout »… Johannes voulait rattraper tout ce qu’ils avaient loupé et il exprimait tout le manque qu’il avait ressenti à travers ses gestes, ses baisers… Il descendit lentement ses lèvres sur le menton, la mâchoire de Bill, sous son oreille en descendant dans son cou. Une de ses mains se glissa dans les cheveux de Bill, intensément. Son corps, son odeur, sa voix, ses gestes… Putain que c’était bon de redécouvrir ces sensations uniques. Il voulait que cet instant dure une éternité.
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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptyMer 31 Mar - 19:17

    - Non, ne pars plus, je t’en supplie, me laisse plus… J’te laisserai pas repartir de mes bras et je n’me lasserai jamais de toi Bill, tu m’entends ? Tu es toute ma vie…

    Autant être franc, le beau brun était pire que surprit d’entendre toutes ces belles paroles sortir de la bouche de son chéri. Il était vraiment toute sa vie ? Alors il ne l’avait jamais oublié et n’avait pas pensé une seule seconde à le tromper ? Bill ne put s’empêcher de sourire très largement avant de fermer les yeux et d’embrasser longuement l’homme de ses rêves. Juste en surface, rien de plus. Juste un contact passionné entre leurs lèvres. Juste ça. Tout sourire, il se recula tranquillement puis noua donc ses jambes autour du bassin de son petit copain. Il se mordit plutôt sensuellement la lèvre inférieure et se laissa totalement porter jusqu’à la chambre. L’endroit où tout leur amour pourrait éclater. Baisers, câlins, caresses, embrassades… Pour le moment, l’un comme l’autre n’avait besoin de rien d’autre.

    - J’suis plus beau que toi ? Ah non, pas possible amour… T’es parfait, moi j’le suis pas. C’est pas toi que les gens envient, c’est moi. J’ai le plus beau des hommes à mes côtés maintenant… Qui voudrait d’un mec aussi faible que moi ? C’est toi qui es parfait Bill, mais t’es à moi, rien qu’à moi et j’te laisserai jamais repartir. On t’enlèvera plus jamais à moi. Vivre sans toi est un enfer, j’peux pas. Je t’aime tellement…

    Bill n’était pas quelqu’un de parfait. S’il l’avait été, il aurait fait en sorte de ne pas faire souffrir Johannes pendant sa petite escapade. Il aurait également réussi à trouver un terrain d’entente entre les deux rivaux et… bordel non il n’était pas parfait. A son âge, Bill estimait ne pas avoir encore tout vécu, et encore moins tout apprit de la vie alors comment pourrait-il être quelqu’un de parfait ? C’était tout bonnement impossible malgré le fait que ça fasse toujours plaisir à entendre. Ainsi, il esquissa un large sourire et hocha la tête négativement avant d’ouvrir la porte de la chambre. Tout de suite après, il passa ses deux mains dans la nuque de son châtain et embrassa le bout de son nez.
    Bill avait toujours cru n’appartenir qu’à son jumeau puisque tous les deux s’étaient promit cela. Tom était la propriété de l’androgyne et inversement… Visiblement, aujourd’hui, la donne avait changé. Johannes faisait parti de la vie du brun depuis plus d’un an alors il était normal qu’il compte énormément… Irait-il jusqu’à dire qu’il lui appartenait ? Sans doute… Bill était un garçon plutôt généreux et l’amour qu’il ressentait pour son chéri était foutrement puissant.

    Tout de suite, Bill aurait voulu répondre et lui crier son amour, pleurer de joie s’il fallait et même l’assommer de baisers mais malheureusement -ou pas- il fut interrompu par les gestes de Johannes. Ce dernier commençait tranquillement à l’allonger sur le lit avant de s’installer délicatement par-dessus. Amusé, Bill ne dénoua pas ses jambes et les resserra même avant de faire de même avec ses bras autour du cou de son ami.

    - Mon amour…

    Une fois de plus, le brun n’eut pas le temps de répondre puisque ses lèvres furent agréablement capturées par celles de son ami. Tout en prolongeant tendrement son baiser, il souriait. Et délicatement, il glissa sa langue dans sa bouche pour aller taquiner l’autre muscle humide. Yeux fermés, l’androgyne avait l’impression de beaucoup mieux profiter de l’échange ; alors il poursuivit. Il caressa l’intérieur de sa bouche avec sa langue percée et descendit ses mains vernies jusqu’aux hanches de Johannes. Sans vraiment s’en rendre compte, il agrippa son t-shirt et se fit un peu plus fougueux.
    Néanmoins, comme tout homme normalement constitué, le châtain risquait de réagir et connaissant l’état de l’androgyne -à savoir, sa virginité-, il ne pouvait pas se permettre de le pousser jusque là. Ainsi, Bill s’arrêta et laissa son copain descendre ses baisers sur sa mâchoire et ensuite dans son cou. C’était beaucoup mieux comme ça.

    -J’ai quelque chose pour toi Johannes… Bouge pas, j’reviens, tout est dans mon sac à main… J’l’ai laissé dans l’entrée. Tu bouges pas je reviens très vite. Ok ?

    Amusé, le bel androgyne repoussa Johannes sur le côté et se leva avant de dévaler les escaliers quatre à quatre. Il attrapa rapidement son sac en faisant attention à tout ce qu’il y avait à l’intérieur, puis remonta immédiatement jusqu’à la chambre de son copain. Se jetant sur le lit en riant, il ne put que se laisser aller sur le dos avant de se mordre la lèvre et de souffler.

    -Voilà, j’suis épuisé et… j’ai fait vite parce que tu me manquais déjà, ajouta t’il en riant.

    Il se mordilla la lèvre et se redressa tranquillement avant d’ouvrir son sac à main. Il plongea sa main dedans et regarda ensuite Johannes avant d’approcher son visage du sien pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. Bill était en perpétuel manque de ce contact alors il y remédiait dès que possible. Puis tout en souriant, il sortit une tas d’enveloppes retenues par un élastique marron. En réalité, il s’agissait de plus que soixante lettres écrites par la main de l’androgyne.

    -Je t’ai écrit sans jamais les envoyer… J’aimerais quand même que tu les lises… Tu sauras tout ce que j’ai fait à New-York et aussi, tu sauras tout ce que j’ai ressenti à propos de toi…

    Il sourit tout en déposant les enveloppes près de son copain et replongea sa main dans son sac à main pour en sortir quelques paquets cadeaux.

    -J’crois que j’ai pas pu m’en empêcher… ton anniversaire, nos un an, pâques, noël et même nouvel an… Enfin voilà, tu vois quoi, j’ai pas arrêté de t’acheter des bricoles…
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Johannes Halbig

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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptyVen 2 Avr - 19:38

    Johannes était le plus heureux des hommes maintenant que l’amour de sa vie était avec lui. Il l’avait tellement attendu, tellement pleuré… Ca faisait un an qu’il attendait ce moment. Il plongea son regard dans celui de Bill. Il pourrait le regarder, l’observer des heures, des jours, des années entières. Il passa ses mains sur les côtés de sa tête, ou ses cheveux étaient plus courts et colla son bassin au sien en l’embrassant fougueusement et passionnément, se surprenant même à pousser un faible gémissement. Mais il sentait déjà son excitation monter. Oui, il avait envie de Bill. Il désirait tout le temps Bill, mais il devait se contrôler. Jo prolongea ce baiser langoureux en caressant sa langue avec la sienne, avant de la lui sucer. Putain qu’est-ce que c’est bon ! Johannes était à Bill, totalement. Il recula doucement et se lécha les lèvres pour regarder Bill dans les yeux et sourit et lui donna une fessée avant de lui caresser les fesses. Il se redressa ensuite en même temps que lui et souffla discrètement pour se calmer un peu. Bill était encore vierge (normalement xD) et Jo ne brusquerait pas Bill, comme toujours. Jamais Jo n’avait forcé son chéri à quoi que ce soit et il était toujours calme et patient avec lui. Johannes se mordit la lèvre et regarda Bill en souriant largement. Il rit silencieusement et hocha la tête positivement. Juste le fait de regarder Bill s’éloigner de lui lui donnait des frissons et il ressentit une sorte de mal-être. Le chanteur fit sa tête de petit garçon en haussant les épaules et parla d’une petite voix.

    -Reviens-moi vite. J’ai peur… Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime...

    La peur. Johannes connaissait bien maintenant. Depuis le départ de Bill, il avait dû l’affronter et vivre avec. Il avait réussi à lui faire face malgré tout, grâce à ses amis et sa famille. Sans eux, il ne serait plus de ce monde. Il sourit doucement et regarda Bill sortir de la chambre en se mordant la lèvre. Le voir partir, quitter la même pièce que lui le mettait un peu en panique. Seul Bill pouvait le rassurer, le rendre heureux, le combler, seule sa présence suffisaient à se survie. Il était son oxygène. Jo soupira silencieusement en attendant son amour revenir, espérant qu’il ne soit pas une illusion, encore une fois. Il se mit en tailleur en tenant sa tête avec son poing. Le jeune allemand releva la tête en voyant son Bill faire sa réapparition dans la chambre comme une fusée. Il rit et se pinça les lèvres.

    -Tu me manquais aussi déjà. J’peux plus vivre une seule seconde sans toi…

    Johannes se rapprocha autant qu’il le pouvait de Bill et passa ses mains sur ses fines cuisses pour les caresser avec toute la tendresse qu’il soit. Il lui embrassa le cou et baissa la tête pour regarder le paquet de lettre avec e gros yeux. Toutes ces lettres… Johannes était très surpris. Il plongea son regard dans le sien et prit doucement les lettres pour regarder longuement ce tas de lettres. Des lettres tellement précieuses aux yeux du guitariste. Il passa délicatement ses doigts dessus avant de plonger son regard humide et plein d’étoiles dans le sien.

    -Bill mais…Pourquoi ne pas les avoir envoyé ?

    Toutes ces lettres. Elles auraient suffi au réconfort de Jo, elles l’auraient aidé à survivre, savoir ce que Bill faisait loin de lui, si il allait bien, qu’il l’aimait, qu’il lui manquait… Rien que ça aurait suffi. Une lettre de son amour de temps en temps, un « Je t’aime »… Johannes aurait moins souffert sans ça. Il sentait ses yeux lui piquer à cause des larmes salées qui les inondaient. Jo regarda ensuite les paquets que Bill sortait de son sac. Il posa les lettres près de lui et rit doucement en passant ses pouces sous ses propres yeux. Il sourit, touché au plus profond et passa sa main dans la nuque de son chéri pour l’embrasser doucement et pendant un moment. Il baissa ensuite de nouveau la tête vers les paquets cadeaux.

    -Oh mais non… Fallait pas. T’es un amour... Moi aussi j’ai quelque chose pour toi. Déjà, j’ai écrit un journal. Dedans, j’écrivais comme pour te raconter ma vie, mes journées, les moments difficiles. Je m’adressais à toi. T’étais pas là et je ressentais le besoin de te parler. Et moi j’ai acheté un seul et unique cadeau mais…j’ai peur, alors j’vais attendre encore un peu pour te l’offrir. J’me suis promis de te l’offrir si tu revenais.

    Johannes regarda Bill dans les yeux en se mordant la lèvre et se pencha pour attraper le fameux journal qui trainait par terre. Il passa sa main dessus en le regardant longuement. En couverture, une photo d’eux en train de s’embrasser passionnément, dans le parc, sur un banc. Cette photo datait du temps ou ils n’étaient encore qu’ « amis ». Et oui, à cette période-là, les deux garçons étaient les meilleurs amis du monde et ils s’embrassaient, se comportaient comme un vrai couple.
    Le chanteur se mordit la lèvre en regardant le journal, les larmes aux yeux. A l’intérieur, ces 12 mois étaient racontés en détails : ses sentiments, sa tristesse, sa déprime, même sa tentative de suicide que Bill ignorait, ses états d’esprit, son envie d’en finir, son amour passionné pour Bill qui augmentait de jours en jours malgré son absence… Le cadeau que Jo avait pour son androgyne, le seul et l’unique était précieusement rangé, accompagné d’une lettre d’amour. Il ne savait pas si il devait l’offrir maintenant à son chéri, il avait peur. Il plongea son regard dans celui de son amour et lui donna le journal en se penchant lentement pour poser délicatement et amoureusement ses lèvres sur les siennes. Maintenant qu’ils étaient réunis, Johannes n’allait pas s’en passer.
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Bill Kaulitz
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Bill Kaulitz


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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptyVen 2 Avr - 21:50

    Durant son voyage à New-York, Bill s’était demandé s’il aurait le courage d’offrir sa première fois à Johannes. La réponse avait été « oui » mais c’était facile de dire cela alors que plusieurs kilomètres les séparaient. Aujourd’hui, ce n’était plus la même chose. L’androgyne avait peur et le fait de sentir l’excitation monter chez son petit-ami n’arrangeait absolument rien. Sa crainte ne faisait qu’augmenter et il se demandait bien comment il allait réussir à lui faire comprendre que finalement, il n’était pas prêt. Soit.

    -Reviens-moi vite. J’ai peur… Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime...

    Très vite, le brun revint dans la chambre avec son sac à main. La distance entre eux était de plus difficile à supporter et l’un comme l’autre allait faire en sorte de ne jamais devoir à vivre cette situation. L’androgyne avait passé de bons moments en Amérique mais il aurait pu échanger cette place contre sa vie à Lies avec Johannes et son jumeau, il l’aurait fait sans hésiter. Sortant progressivement de ses pensées, il sourit en sentant les mains du châtain glisser sur ses maigres cuisses. Maigres parce qu’il n’avait pas forcément bien vécu la séparation et quelques kilo avaient été perdu durant cette année. Autant dire qu’il n’était pas très beau tout nu mais qu’importe, l’amour rendait aveugle.

    -Tu me manquais aussi déjà. J’peux plus vivre une seule seconde sans toi…

    Et c’était parfaitement réciproque. Amusé, et heureux, Bill hocha la tête positivement et se pencha pour déposer ses lèvres sur celles de son petit-copain. Il se mordit ensuite la lèvre inférieure et se redressa pour lui montrer les lettres.

    -Bill mais…Pourquoi ne pas les avoir envoyé ?

    Excellente question. Bill haussa doucement les épaules et passa sa langue sur ses lèvres avant de regarder son châtain. Ces lettres étaient la chose la plus précieuse que possédait le brun étant donné qu’elles contenaient absolument tout ce qu’il pensait et tout ce qu’il ressentait. Tout était encore d’actualité mais cela ne regardait que Johannes. Ce dernier aurait tout le temps de les lire plus tard alors le mannequin les laissa en sa possession. Désormais, il réfléchissait à ce qu’il allait répondre. Et c’était vrai. Pourquoi ne les avait-il pas envoyé ? Bill haussa doucement ses épaules, une fois de plus et joignit ses mains ensemble avant de grimacer faiblement.

    -J’en sais trop rien… Tu sais, j’avais peur de t’avoir perdu après tout ce temps. J’voulais pas passer pour un mec qui s’accrochait alors que toi, de ton côté, tu avais peut-être trouvé quelqu’un d’autre ou… j’sais pas. Enfin tu vois quoi, je t’ai toujours aimé et j’avais peur que ça ne soit pas réciproque. Pis y’avait Tom aussi. Il m’a dit qu’il ne se mettrait pu entre nous si quand je revenais, tu m’aimais toujours… Et il ne voulait pas que j’t’aide à ne pas m’oublier en envoyant les lettres. Tu vois c’que j’veux dire ?

    Tout en baissant la tête, Bill renifla. Non il ne pleurait pas mais disons que toute cette histoire lui avait fait prendre conscience de beaucoup de choses ; et ces choses le mettaient dans un état qu’il ne contrôlait plus vraiment. Au jour d’aujourd’hui et en ce moment même, Bill était soulagé. Il avait retrouvé Johannes, ils s’aimaient comme au premier jour alors pourquoi s’inquiéter ? Le seul problème était Tom. Est-ce que ce dernier allait tenir sa parole ? Est-ce qu’il allait réellement finir par accepter le châtain ? Rien n’était moins sur mais Bill espérait très fort que son jumeau l’aimait assez pour le respecter. Soit.
    Bill plongea son regard dans celui de son homme et l’écouta ensuite, en souriant largement.

    -Oh mais non… Fallait pas. T’es un amour... Moi aussi j’ai quelque chose pour toi. Déjà, j’ai écrit un journal. Dedans, j’écrivais comme pour te raconter ma vie, mes journées, les moments difficiles. Je m’adressais à toi. T’étais pas là et je ressentais le besoin de te parler. Et moi j’ai acheté un seul et unique cadeau mais…j’ai peur, alors j’vais attendre encore un peu pour te l’offrir. J’me suis promis de te l’offrir si tu revenais.

    Un journal ? Cela étonnait beaucoup Bill, qui n’aurait jamais pensé que son amour se mette à écrire ses pensées dans un journal. Son sourire illumina son visage alors qu’il laissait juste ensuite un petit rire franchir la barrière de ses lèvres. Un unique cadeau qu’il ne voulait pas offrir maintenant ? Mais pourquoi ? L’androgyne haussa les épaules et finit par hocher la tête positivement avant de presser un peu plus ses lèvres sur celles de Johannes. Son bras passa autour de son cou avant qu’il ne rende le baiser un peu plus torride et plus sensuel. Sans jamais exagéré, le mannequin se rendit rapidement compte qu’il risquait d’en faire un peu trop alors il se recula. Il passa sa langue sur ses lèvres, comme pour rattraper le gout de son homme et sourit, tout timidement.

    -J’le lirais… Et… oh mon dieu la tête que j’ai sur cette photo, j’ai bien changé quand même.

    Il rit légèrement et se mit sur le ventre, en appui sur ses avant-bras. Ses mains tenaient fermement le journal.

    -Ne te presse pas. Je ne mérite même pas de cadeau de toute façon… J’peux commencer à lire pendant que tu ouvres tes cadeaux ? Tu me diras si ça te plait même si bon, c’est pas magnifique.

    Dans les paquets, il y avait un pendentif -avec leurs deux prénoms inscrit à l’intérieur-, une chemise rouge et grise, un DVD -dans lequel il y avait quelques séquences regroupant des passages de leurs sorties filmés par eux même. Tout ce qu’espérait le brun, c’était que cela plaise à son homme.
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Johannes Halbig

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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptySam 3 Avr - 1:18

    Ces douze derniers mois, Johannes n’avait pas eu le moindre geste, acte sexuel. Tout simplement parce qu’il n’en avait pas l’envie et que seul son désir se tournait vers Bill. Il ne se réservait que pour Bill. Jo sentait qu’il n’était pas prêt et il savait que son chéri lui dira ou lui fera comprendre quand il sera prêt. Et par amour, Johannes savait être très patient. Il était le plus attentionné et délicat du monde.
    Le jeune allemand écouta Bill en lui caressant toujours les cuisses et se mordit la lèvre en soupirant. Tom… il était responsable du départ de l’androgyne et vu l’ampleur qu’avait pris sa souffrance, Jo ne pardonnera pas si facilement. Le guitariste mit son front sur l’épaule de Bill en soupirant.

    -Oui mais…j’aurais été moins malheureux. J’aurais espéré quelques lettres. Jamais je ne t’aurais trompé, t’es l’homme de ma vie. Je ne voulais personne d’autre. Mais si j’avais eu des nouvelles de toi j’aurais pas essayé de…

    Jo se stoppa pour ne pas dire la suite de sa phrase en relevant lentement sa tête. Il ne voulait pas parler à Bill de sa tentative de suicide, il ne voulait pas en parler tout court. C’était la pire période de sa vie et il ne voulait pas faire peur à Bill en parlant de ça. Pourtant, il l’avait écrit dans le journal, mais il avait écrit les choses telles que ça ne choquait pas. Il l’avait écrit comme si il parlait à Bill, avec amour, douceur mais aussi avec tristesse. Il hocha la tête négativement en regardant ailleurs et se mordit la lèvre. Il regarda ensuite son chéri dans les yeux en lui prenant les mains et les lui caressa doucement. Il sourit et chatouilla le bout du nez de son amour avec le sien en lui passant les pouces sous les yeux.

    -Enfin, le principal c’est qu’on soit réunis et que plus rien ni personne ne nous sépare.

    Johannes ferma fortement les yeux quand son amour l’embrassa avec tant de fougue et de sensualité. Il passa un bras autour de ses hanches et glissa avec fougue son autre main dans les cheveux de Bill et prolongeant ce baiser délicieux avec intensité. Il se colla à lui en poussant de petits soupires de plaisir. Il lui lécha la bouche avant de lui sucer sensuellement la lèvre inférieure, puis supérieure, lentement. Jo plongea son regard plein d’envie et d’amour dans le sien et recula doucement en souriant. Il se lécha longuement la lèvre, un peu essoufflé. Il l’embrassa une nouvelle fois avant de passer son index sur la joue de Bill. Il sourit doucement et se mordit la lèvre en regardant la couverture du journal. Il rit et hocha la tête positivement. Ca lui appelait de si beaux souvenirs. Johannes passa sa main sur la photo.

    -T’as vraiment changé oui. De plus en plus beau. Quel moment parfait… Parmi tant d’autres…

    Tellement d’autres… Tous leurs moments passés ensemble étaient des moments parfaits. Il n’y avait jamais eu de fausses notes a part cette foutue séparation.
    Johannes étendit ses jambes de chaque côtés de Bill et se serra contre lui pour approfondir le contact. Ils étaient trop loin l’un de l’autre à son gout. Il le regarda longuement en souriant et lui toucha les cheveux avant de commencer à ouvrir un paquet cadeau en parlant.

    -J’te l’offre ce soir. Parce que tu passes la soirée et tu dors avec moi. T’es obligé. Vas-y, lis bébé… Et tu me connais par cœur, je sais que tes cadeaux vont me plaire. Mon plus beau cadeau se trouve devant moi de toute façon. Je t’aime.

    Johannes attrapa doucement le menton de son copain pour approcher son visage du sien. Il l’embrassa lentement et avec amour. Un long et tendre baiser les yeux fermés, profitant pleinement de ce contact inexplicable qui faisait battre son cœur. Il recula et se pencha au dessus de Bill pour ouvrir le tiroir de sa table de nuit. Il en sortit un trousseau de clés. Il y avait toutes les clés de l’appartement de Johannes : entrée, boite aux lettres, les clés de chaque pièce, la porte du bâtiment. Il se remit correctement et plongea son regard amoureux dans celui de Bill. Jo lui glissa le trousseau dans la main et la referma doucement. Il garda la main de son amour entre les siennes et chuchota :

    -Ca c’est un avant gout de mon p’tit cadeau de ce soir…

    Johannes sourit doucement et caressa les lèvres de son Bill avec les siennes. Il lui ouvrait officiellement les portes de son appartement. Maintenant, Bill était chez lui. Il lui ouvrait totalement son cœur et voulait partager sa vie entièrement avec lui.
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Bill Kaulitz
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MessageSujet: Re: Te souviens-tu ? De moi ? De nous ?   Te souviens-tu ? De moi ? De nous ? EmptySam 3 Avr - 2:09

    -Oui mais…j’aurais été moins malheureux. J’aurais espéré quelques lettres. Jamais je ne t’aurais trompé, t’es l’homme de ma vie. Je ne voulais personne d’autre. Mais si j’avais eu des nouvelles de toi j’aurais pas essayé de…

    Tout ca, Bill le savait. Il savait parfaitement qu’il aurait au moins pu atténuer la souffrance de Johannes grâce à ses lettres mais il fallait le comprendre. Il était dans une position délicate et il n’avait pas forcément toujours su quoi faire. Soit. Il passa sa main vernie dans le dos de son petit ami et fronça les sourcils en entendant la suite. Et s’il y avait bien quelque chose qu’il détestait, c’était que les gens ne terminent pas leur phrase. Entre ceux qui attendaient les questions et ceux qui attendaient qu’on aille jusqu’à les supplier… Bref, l’androgyne dut serrer les dents pour ne pas insister et se montrer désagréable. Ce n’était pas du tout le moment et puis… il estimait que Johannes était assez grand pour savoir ce qu’il devait dire ou non. Après tout, c’était une question de confiance, non ?
    Blessé, Bill haussa doucement les épaules et évita totalement le sujet.

    -Tu es l’homme de ma vie aussi Johannes… Et j’te crois totalement. J’ai confiance en toi.

    Le brun esquissa un léger sourire avant de baisser son regard vers leurs mains enlacées.

    -Enfin, le principal c’est qu’on soit réunis et que plus rien ni personne ne nous sépare.

    Et Johannes avait tout à fait raison. Bill hocha la tête positivement avant d’embrasser donc son chéri avec un peu trop de fougue à en juger par le retour qu’il en avait. Le châtain avait les mains baladeuses et ses lèvres s’écrasèrent avec trop d’envie sur celles du mannequin, qui prolongeait malgré tout. De toute façon, il savait que Johannes ne le prendrait pas mal s’il stoppait tout pour lui faire part de ses peurs. C’était normal, non ? Le brun finit donc par se reculer et regarda son chéri dans les yeux avant de se mordiller la lèvre inférieure.
    Finalement, Kaulitz cala son dos contre le torse du garçon et étendit ses jambes sur le lit en gardant le journal contre lui. Ses doigts caressaient la couverture alors que ses yeux se posèrent et fixèrent la photographie.

    -J’te l’offre ce soir. Parce que tu passes la soirée et tu dors avec moi. T’es obligé. Vas-y, lis bébé… Et tu me connais par cœur, je sais que tes cadeaux vont me plaire. Mon plus beau cadeau se trouve devant moi de toute façon. Je t’aime.

    Amusé, Bill prolongea le baiser de son copain et le regarda se pencher avant de fixer les clés. Et une fois qu’il eut le trousseau en main, le jeune mannequin put les regarder une par une ; se demandant pourquoi il y avait autant de clés. Celle de l’entrée aurait largement suffit, non ? Bill fronça les sourcils, toujours dans l’incompréhension et haussa les épaules avant d’approcher son visage de celui de Johannes pour l’embrasser délicatement. Ses lèvres s’écrasèrent sur les siennes pendant que sa main se posait sur son pectoraux.

    -Ca c’est un avant gout de mon p’tit cadeau de ce soir…

    Un avant-gout ?
    Intrigué, le brun hocha la tête négativement et se retourna pour se retrouver à genoux entre les cuisses de Johannes. Il se lécha les lèvres et mit les clés dans son sac à main. Après tout, elles étaient à lui maintenant et… il était chez lui.

    -Alors alors… oui oui je dors là ce soir et merci pour les clés. Ca m’touche beaucoup mais j’te préviens, tu vas regretter. J’suis chiant et vivre avec moi ça peut être un vrai calvaire, termina t-il en riant.

    Il se mordilla la lèvre inférieur et joignit ses mains dorénavant libre entre ses jambes avant de rire. Sa prochaine remarque le fit rire d’avance mais en même temps, il s’interrogeait. Si ce trousseau de clés et donc, cette invitation à partager le même domicile, n’était qu’un avant-gout alors qu’elle serait la suite ? Bill se gratta la nuque, plutôt perplexe, et sortit le plus simplement et naturellement possible.

    -Et ce soir c’est quoi ? Une demande en mariage ? Oh allé dit moi, j’suis trop impatient maintenant…

    Comme un gamin, l’androgyne sautilla ou plutôt s’amusa à rebondir sur le lit en riant. Il n’aimait visiblement pas les surprises.
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