Au travail! {*Doug'}

Encore une semaine de cours écoulée.
Encore une journée stressante à travailler dans la pizzeria.
Cela faisait un moment déjà, plusieurs mois pour être plus précis, que je travaillai ici histoire de me faire un peu d'argent. Il faut dire que les études coutaîent chère, très chère. De plus, j'étais en pleine séquance pour passer mon permi de conduire. 19 ans et toujours pas de permis.. ça laisse à désirer xD.
Bref, aujourd'hui nous sommes samedi et j'ai prit exeptionnellement sur mes jours de congé pour venir travailler afin d'amasser un peu plus d'argent, dans le but de payer mon permi, mes cours et.. ma voiture par la même occasion. En gros, je travaillais ici depuis deux heures environ et là, 13h00 environ, c'était l'heure de point des ventres affamés Il y avait donc du pain sur la planche pour le peu d'employés qui travaillait le samedi ici. Il y avait le patron, le pizzaiolo, un autre étudiant de mon âge qui s'occupait à la plonge et moi qui me stressait pour prendre les commandes. Je n'étais pas ici à travailler depuis très longtemps mais j'étais exténué.
Je venais d'arriver vers le comptoir et accrocha une feuille de commande sur la roulette accrochée dans un coin, puis je repartis du côté des tables. J'étais stressé, trop stressé. Heureusement, les gens commençaient à se faire un peu moins nombreux. Il y avait un jeune homme blond qui venait d'entrer. Un couple le devançait et c'était tout. Il n'y avait aucune autre commande à prendre. Ouf!

Loger à l'hôtel était trés intéressant vraiment mais le restaurant de l'hôtel était un peu cher et Doug' commençait à avoir moins d'argent et puis il faut aussi avouer que les menus n'était pas trés variés.
Voila donc les raisons qui l'avait poussé à sortir pour manger en extérieur.
Il passer devant les restaurants en regardant les menus mais aucun ne lui convenait. Sans doute Doug' était-il trop difficile. Même les hamburger ne lui faisait pas envie.
Aprés avoir refuser d'entrez dans un macdo' il traversea la rue attirer par l'enseigne clignotante de la pizzeria. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'en avait pas mangé. La derniére fois c'était avec Bill ce qui faisait donc trés longtemps.
Il entra et chercha rapidement la table la plus à l'écart. Aprés l'avoir trouvé il alla s'y asseoir. La pizzeria était presque vide et cela ne le déranger pas le moins du monde.
Il aperçu le serveur et en croisant son regard il crut voir Bill. Il détourna rapidement la tête. Faut vraiment arêttez l'alcool.

Je venais de prendre commande vers le couple qui s'était gentiment installé vers la baie vitrée. La papier accroché sur la roulette, j'apportai rapidement les pizzas commandées par une troupe de jeunes qui étaient là depuis une bonne quinzaine de minutes. Et quand cela fut fait, je pus m'avancer vers le jeune blond, installé vers une table dans le fond de la pizzeria. En chemin, je passais mon avant-bras sur mon front histoire d'essuyer la sueur montrant ma fatigue.
Je me posai devant la table et demandait gentiment au jeune homme s'il avait déjà fait son choix. Mais, comme par hasard, je sentis mon portable vibrer dans ma poche. Soupirant, je le sortis rapidement afin de voir qui me dérangeait alors que je travaillais... c'était mon frère. Vous n'en doutez pas bien sur, je décrochai sans attendre.

-Bill, je bosse là! (...) De quoi? (...) Mais bien sur, je t'ai promis que je viendrai quand j'aurai terminé alors je viendrai. (...) Oui t'en fais pas, tu as ma parole. (..) Allé, j'te laisse, le patron va me tuer. (...) C'est ça ouais! Bisous mon Billou.

Sourire aux lèvre, je raccrochai et rangeai mon portable sans attendre. Je reposai ensuite mon regard sur le client en face de moi et m'empressai d'excuser mon coup de téléphone.

-Désolé, c'était mon frère. Alors, tu as choisis?

Eh oui, je tutoyais les "jeunes", je trouve ça plus sympas. Personnellement, je déteste être vouvoyer par des gens de mon âge tongue

.

Bien qu'il se soit emparer de la carte pour choisir sa pizza il ne put s'empêcher de regarder à nouveau le serveur. Car malgré un look différent il avait le même visage que Bill. Un visage que le blond connaissait par coeur pour l'avoir gravé dans sa mémoire depuis bien longtemps.
Quand il vit le dreadé s'avancer vers lui il fit mine de s'intéresser à la carte. Il allait sans doute prendre sa commande mais il répondit au téléphone et évidement le prénom que le dreadé prononca ne lui échappa aucunement.
Pendant ce coup de téléphone il réfléchit rapidement. Bill avait un jumeau, non ?! Il semblait bien au blond qu'il lui en avait vaguement parler, mais sa faisait tellement longtemps, et puis il n'y à pas qu'un Bill dans le monde entier. Oui, mais son visage, ces yeux.

-Désolé, c'était mon frère. Alors, tu as choisis?

Doug' revint sur terre quand le dreadé s'adressa à lui et la question qui lui brûler les lévres ne pu qu'être poser car il refuser de rester dans l'ignorance.

- Ton frére, il s'apelle Bill Kaulitz ?

Il se trouvait ridicule avec sa question.

J'avais déjà sorti mon calpin de commandes et mon stylo, prêt à prendre note de ce que souhaitait manger et boire le jeune blond en face de moi. Je tapotais doucement du pied, pas par nervosité, juste comme ça.
Dans mon dos, j'entendais les chuchotements provenant de la table des jeunes. Il parlait de moi, bien évidemment. Il faut dire qu'avec leur "Mais oui, j'te dis que c'est le jumeau de l'aut' tarlouse de mannequin là!" ils n'étaient pas très discrets.
Eh oui, je suis le frère de la "tarlouse". Tarlouse... mon frère n'est pas une tarlouse. Mais inutile de répondre à leurs sarcasmes, je ne voulais pas m'attirer d'ennuis dans le centre de mon travail. Le patron risquait de me faire des ennuis.

- Ton frére, il s'apelle Bill Kaulitz ?

La question du blond me ramena direct sur terre. Je retournai tout de suite la tête vers lui afin de le regarder avec des yeux gros comme des boules de billard.
Bill Kaulitz? Mon frère? Bah... oui, mais pourquoi cette question? Il avait un visage tellement perturbé en plus. Je ne compris vraiment pas pourquoi il me demandait ça si soudainement. Mais par politesse, je lui répondis sans manières.

-Heu... oui c'est lui. Tu... le connais?

C'était logique d'un côté... il ne pouvait que connaître mon frère pour avancer cette hypothèse. À moins que ce soit de nouveau un de ces abrutis qui aime de se foutre de la gueule de mon reflet devant moi...